Cette année Canneseries a pour la première fois mis en avant les drama coréens au travers d’une rencontre et de projections autour de la fiction sud-coréenne. Je vous propose donc mon retour sur cet événement.
Ce n’est pas la première fois que je me rends à ce festival dont je commence à connaître le fonctionnement, même si je préfère de loin de Festival de TV de Monte Carlo.
Trois drama ont été projetés entre 9h et 12h le mercredi 6 avril, dont un inédit à l’international. Plusieurs acteurs et réalisateurs sont venus présentés chacun des drama suivant
Damn good company :
Le web drama coréen Damn Good Company se déroule dans une petite entreprise appelé JS Network, et démontre sans relâche la dure réalité d’une entreprise dans sa globalité.
Projection d’un medley de plusieurs épisodes, en présence des comédiens Nam Hyunwoo , Lee Jiwoo , Kang Sunghoon , Kim Kyungmin , Kim Taeyoung et Jin Ajin, des réalisateurs Park Jaehan et Seo Joowan, du producteur Lee Taedong et du scénariste Kim Yuneui.
Work later, drink now :
Trois jeunes femmes célibataires, Ahn So-hee, Kang Ji-goo, et Han Ji-Yeon, ont des vies et carrières très différentes en tant que membre de rédaction, youtubeuse et professeure de yoga. Leur amitié se développe lors des verres qu’elles boivent ensemble après leurs journées de travail respectives, où elles se racontent leurs vies de tous les jours, du travail à l’amour. Ces rendez-vous leur apportent des moments amusants comme inattendus. Ces trois femmes traversent la vie avec candeur et honnêteté et nous montrent ce qu’est la vie d’une femme dans la trentaine, à laquelle tout le monde peut s’identifier.
Projection des deux premiers épisodes, en présence des comédiennes Lee Sun-Bin et Eun-ji.
Monstrous :
Une ancienne et étrange statue de Buddha, nommée ‘Gwibul’ (statue de Buddha hantée), a été découverte et installée dans le bureau de Jinyang-gun. Au début, elle suscitait l’excitation de tous, inconscients du désastre qu’elle allait créer. Après que la statue fut révélée au monde, une pluie noire de grêle sous forme de visages humains s’est abattue sur Jinyang-gun, et ses résidents furent trompés par l’esprit malveillant de ‘Gwibul’. Un archéologue, Ki-hun tente de sceller la statue à nouveau et de sauver le village du malin.
Projection des deux premiers épisodes inédits, en présence du réalisateur Jang Kun-Jae et du comédien Dongyeon Kwak.
Les différentes vidéos seront postées sur la page Instagram.
Tout d’abord, je dois dire que j’étais très heureuse de pouvoir enfin voir en personne des acteurs sud-coréens et notamment Eunji dont je suis la carrière depuis pas mal de temps. Après comme je le regrette souvent avec ce festival, c’est que pour tout le temps d’attente et de déplacement, on ne peut finalement voir les acteurs qu’un court instant. Je ne comprends pas pourquoi ils ne les ont pas fait venir après les diffusions pour un temps d’échange avec le public. C’est pour cela que je n’ai pas trop ce festival, cela manque de proximité avec le public. Pour le peu de temps que je les ai vu, les acteurs et réalisateurs m’ont semblé très sympathiques.
Côté drama, j’avoue là non plus pas avoir été très emballée par chacun d’entre eux. Les deux premiers se rapprochent des sitcoms américaines avec une voix off derrière qui commente les faits et gestes des personnages, ce qui n’est pas vraiment mon genre. Dans le second, on passe notre temps à voir les personnages boire à longueur de temps, ce qui n’est pas franchement passionnant. Et pour le dernier, on tombe dans le thriller gore dans le type des dernières productions Netflix, ce qui n’est pas du tout mon genre non plus. On ne s’étonnera donc pas de le retrouver sur Netflix prochainement. En dehors du dernier, je trouve donc que ces drama ne reflètent pas vraiment ce que l’on peut retrouver habituellement dans la fiction sud-coréenne, ce qui est bien dommage s’ils voulaient en faire une présentation.
Je reste malgré tout contente d’avoir pu rencontrer tout ce monde, même si cela aurait pu être mieux organisé avec plus d’interactions.
Korealitté & co 
[…] A côté de cela j’ai participé à quelques festivals en lien avec la Corée comme Mang’azur ou Canneséries. […]
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