Comprendre les coréens (Jean-Yves Ruaux)

Date de sortie : 28/05/2018

Editeur : Riveneuve

Résumé :

Comprendre la Corée ? C’est s’attaquer à un puzzle aux pièces vagabondes. Sud. Nord. 38° Parallèle. Russie. PyongYang. Séoul. Zone démilitarisée très militarisée. Kim Il-sung. Park Chung-hee. Bouddhisme. Marxisme. Pentecôtisme. Catholicisme rebelle. Le pays a été amputé, unifié puis redécoupé par les invasions, les jeux de la Chine, du Japon, et des USA. Il faut savoir pourquoi la dynastie post-stalinienne des Kim de Corée du Nord revendique l’héritage magique de Tangun, l’ancêtre mythique du pays, pourquoi, au Sud, le confucianisme pénalise toujours les femmes. Au fait, comment oublier la persistance de l’empreinte nipponne qui pousse à la compétition, avec stress au programme dès la maternelle ? Comprendre les Coréens, c’est détailler les composantes vengeresses de leur mélancolie créative, de leur nationalisme voyageur. C’est appréhender un appétit vorace pour les religions. C’est observer un pays au narcissisme extravagant qui préfére les chamanes aux analystes pour accompagner sa prodigieuse fuite dans la modernité. Avec un maître mot : Ppali, ppali. Vite, vite !


Mon avis :

Sincèrement, je ne sais pas trop quoi vous dire à propos de ce livre qui est un véritable capharnaüm. Il n’y a pas d’ordre logique dans les propos de l’auteur, cela semble suivre essentiellement ses pensées. Ce qui fait qu’il commence un sujet puis part sur un autre et un autre, puis change sans cesse, sans qu’il n’y ait vraiment de fil conducteur. J’ai d’ailleurs faillit abandonner ma lecture pour cela. Ce qui est dommage car il y avait des sujets qu’il m’aurait intéressé d’approfondir.

Il est aussi impossible de lire ce livre si l’on n’a pas un certain nombre de connaissances sur la Corée. Et même, pour ma part en en ayant un certain nombre, je me suis perdue à de multiples reprises. Les seuls passages qui m’ont un peu plus intéressés sont les témoignages dans la dernière partie de l’ouvrage. J’ai aussi été à plusieurs reprises très septique quant aux propos de l’auteur.

Donc, si vous voulez en apprendre plus sur la Corée, choisissez un autre ouvrage, car il est certain qu’à la fin on ne comprend pas mieux les coréens. J’en ai d’ailleurs chroniqué un certain nombre sur le blog qui sont beaucoup plus accessibles.


Ma note :

6/20

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